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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Post Crise (PPC) d'urgence et de relance des activités du Secteur Productif industriel, institué par le Gouvernement Ivoirien; I2T a réalisé le projet d'installation de petites unités de transformation de noix de cajou, financé par le FISDES.
Faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020, selon le souhait du Président Alassane Ouattara. Mieux, en industrialisant tous les secteurs productifs ivoiriens. Voici, l'assertion que s'est appropriée la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T) en exécutant le projet de : " fabrication et installation de petites unités de transformation de la noix de cajou" dans quatre régions productrices de ladite noix, à savoir le Worodougou (Séguéla), le Zanzan (Tanda), la vallée de Bandama (Bouaké) et celle de la région des Savanes (Korhogo). Financé par le Fonds Ivoiro-Suisse de Développement Economique et Social (FISDES) et exécuté selon les modalités d'Exécution Nationale (NEX) du PNUD; le projet a été mis en œuvre par I2T en partenariat avec le Ministère de l'Industrie et des Mines, celui de l'Agriculture, l'ONUDI, les communautés villageoises et avec l'appui technique de la Bourse de Sous-traitance et de Partenariat de Côte d'Ivoire (BSTP-CI). Il s'est agit, dans l'élaboration du projet, dans un premier temps de présélectionner les coopératives devant participer au projet. Pour ce faire, I2T a sélectionné des coopératives intéressées à accueillir les unités pilotes de transformation de la noix de cajou selon des critères définis dont: l'organisation de la coopérative, la fourniture des matières premières, la contribution à la réalisation des infrastructures, telles que la construction des bâtiments, de l'aire de séchage, du forage etc. Sur cette base, le comité de pilotage du projet cajou à I2T a sélectionné en définitive: Kassoutri de Tanda, Womagnon de Sinématiali, Soutia de Babien et Coopramovit de Tiéningboué pour le Worodougou; puis Ucopak de Niakara et Eboyokun de Diabo pour le compte de la région du Bandama.
L'installation des unités de transformation
Ces différentes coopératives se sont donc vues installer, une unité de transformation de noix de cajou comportant: une (1) calibreuse des noix de cajou d'une capacité de 180 kg/h, afin de déterminer les grades des noix (petite, moyenne, grosse). Un (1) cuiseur de noix brute qui pour une heure de travail produit 150 kg (avec un foyer amélioré); quatre (4) décortiqueuses des noix brutes (60kg/ jr); un (1) séchoir d'amandes brutes (30kg/ 7h) ainsi que de deux (2) tables à multiples usages (dépelliculage, tri ou classification des amandes pour une capacité de 4 personnes par tables). Le tout, pour un total de 3 905 675 francs par unité. Bien entendu après avoir construit les bâtiments devant abriter ces unités de transformation. Au total donc, six (6) nouveaux bâtiments ont été construits dans le cadre du projet pour les coopératives sélectionnées quant, deux coopératives (2) ont bénéficié de la réfection de leurs bâtiments existants. En plus, chaque unité a été dotée d'une aire de séchage et d'un point d'adduction d'eau potable.
La formation des opérateurs des unités de transformation
Dans le souci d'optimiser le rendement des machines installées, une formation a été faite aux différents membres de ces coopératives. Il a été question de renforcer les capacités des bénéficiaires aux techniques de transformation de la noix de cajou en amande. C'est au total, 375 personnes qui ont été formées dont 75% de femmes pour 25% d'hommes. Puis, du 20 au 22 février 2012, une autre formation; cette fois ci, à la gestion des unités de transformations offertes aux coopératives s'est déroulée au sein de la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T), dispensée par l'Agence Nationale d'Appui au Développement (ANADER). Les modules enseignés ont concerné le système de contrôle des petites unités et les règles d'hygiène et de contrôle qualité. Toutes choses qui ont permis aux récipiendaires de s'accommoder avec les technologies du pionnier de l'innovation agro-industriel... I2T.
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